Le passé n‘est ni un but ni un objectif

Cette formule est une résurgence de mon passé, elle trottait dans la tête quand je me suis réveillé ce matin. Mon passé d’urbaniste dans une ville ancienne qui rend les choix difficiles : démolir, restaurer, reconstruire, aménager…

J’en ai retenu deux choses la première est le titre de mon article, la seconde est qu’il faut se méfier des doctrinaires, des ayatollahs de la pensée unique, la leur, surtout qu’en plus il s’agit de faire avec l’argent public.

Photo de Jean Nuages *

Evidemment cela s’applique à la vie en général.

Cela ne veut surtout pas dire qu’il faut ignorer le passé, c’est lui qui a fait ce que nous sommes.
Mais justement ce passé nous montre que tout est évolution, c’est vrai en urbanisme, en politique (au sens propre) et dans la manière dont on conduit sa vie.

La nostalgie est une émotion que l’on vit plus ou moins intensément selon sa sensibilité, ce n’est ni un moyen ni un but.

(La photo est de  Jean Nuages dont le site "Mes images d'ici et d'ailleurs" nous montre son itinéraire de voyageur et son amour de la photographie.)

Pour accompagner un peu de blues nostalgique avec Aretha Franklin : «To day I sing the blues »

Comments

[sonja]

"nos cicatrices nous disent d'où nous venons, elles n'ont pas à nous dire où nous allons"

[dourvac'h]

Le passé ressemble assez aux murs de notre "maison-moi", pour continuer de filer la métaphore architecturale...

Merci Bernard de cette belle réflexion ! Amitié à toi ! Et cette photo de Jean Nuages (nom magique) est vraiment superbe...

[Syl]

Ni un but, ni un objectif. C'est vrai.
Juste une pierre à l'édifice.