Il suffit d’un regard
Un drôle de regard pour l'album (colonne de droite)
1h 30 du matin, je suis réveillé en sursaut par des bruits de meubles qui s’écroulent et des cris, provenant de l’appartement à coté.
Je me lève un peu hagard et décide d’aller toquer à la porte, pour demander un peu de calme. Malgré mon instance pas de réponse, silence au goût bizarre.
Je ne suis pas du genre à en rester là, alors je décide de sortir sur le toit de l’immeuble (vous l’avez deviné, c’est là que sont situés les 2 flats comme on dit ici). Sous l’œil désapprobateur du chien qui ne peut me suivre, j’enjambe la clôture de la terrasse et j’avance vers la porte fenêtre illuminée.
Des meubles renversés, de la fumée et mon voisin, inanimé en caleçon, étendu sur le dos les bras en croix la tête sous la table basse du salon et les jambes de chaque coté du poste de télévision qui gît sur le sol.
Coup de fil à la police qui arrive dans les 5 minutes pour prendre avec calme et efficacité les choses en mains.
Je ne sais pas ce qui s’est passé, la voisine du dessous, m’a dit d’un air un peu pincé, que ce n’était pas le première fois blabla, qu’il était sûrement encore drogué blabla…
Je vais attendre qu’il rentre pour en parler avec lui, il a peut être besoin d’aide ce gars.
Pour accompagner votre lecture : Nights in white satin by the Moody Blues