6 juillet 2007
Julien Gracq et la mort
C’est Dourvac’h qui m’a remis en mémoire cet écrivain français et en farfouillant par ci par là je suis arrivé sur la phrase finale d’un entretien en 2007.
" Etes-vous stoïcien ?
N’avez vous pas peur de votre propre mort ?
Julien Gracq lui répond :
" La perspective de ma disparition ne me scandalise pas : la mort semble partout inséparable de la vie, individuelle ou collective.
La mort survient, un jour ou l'autre ; quoique très proche pour moi, sa pensée ne m'obsède pas :
c'est la vie qui vaut qu'on s'en occupe. "
Je me sens en complète harmonie avec cette manière d’appréhender la mort et surtout avec cette volonté de profiter de la vie, de la vivre pleinement.
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