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Le perroquet bleu - Rêve ta vie
17 janvier 2007

Duo

Glenn_Gould

J’aime le violoncelle ça je l’ai déjà dit et je ne suis pas trop fan de piano.
Mais à toute règle surtout quand elle est un peu nulle il y a des exceptions et Glenn Gould en est une et pour faire dans le lourd, une exception exceptionnelle surtout quand il est accompagné par Léonard Rose.
Le duo est magnifique il dure plus de 20mn, je sais tout le monde n’a pas que ça à faire ou n’est pas encore à la retraite mais c’est de l’émotion à l’état pur.
Faites comme vous le voulez, c’est un peu ma philosophie en ce qui concerne la vie des autres et leur manière de s’occuper, moi je vais réécouter ce truc et rester scotché devant jusqu’au bout.
Un ptit clic sur l'image pour voir le duo.

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Commentaires
M
A lire le naufragé de thomas bernhard.<br /> <br /> Trois jeunes pianistes plus que prometteurs - Glenn Gould, le narrateur et son ami Wertheimer - se sont rencontrés autrefois au Mozarteum de Salzbourg pour y suivre un cours donné par Horowitz. Rencontre déterminante au cours de laquelle Glenn Gould fait d'emblée figure de génie triomphant au point de détourner brutalement et définitivement les deux autres de leur carrière de pianiste virtuose. Mais si le narrateur, après s'être séparé de son Steinway, se mue alors délibérément en un "artiste de la représentation du monde" (Weltanschauungskünstler) tout entier voué à la rédaction toujours recommencée d'un interminable essai sur Glenn Gould, son ami Wertheimer s'engage sur la voie fatale du vaincu, du "sombreur", comme Glenn Gould en personne l'a plaisamment mais fort exactement surnommé aussitôt après avoir fait sa connaissance. Vingt ans plus tard, au terme d'une longue plongée dans son propre malheur, Wertheimer le sombreur mettra fin au tourment de son existence en se pendant haut et court devant la maison de sa soeur. C'est le destin cruel et dérisoire de ce naufragé de l'existence, son ami de toujours, que le narrateur interroge en fait tout au long de son essai sur Glenn Gould et, à travers ce destin, c'est évidemment toute la misère du monde, celle également du génial Glenn Gould et la sienne propre, que Thomas Bernhard analyse avec la minutie - et avec la fureur - qu'on lui connaît, au fil d'un récit qui procède entièrement du soliloque déclenché chez le narrateur par le suicide de son ami - un de ces impitoyables et envoûtants soliloques-fleuves dont l'auteur a le secret.
A
C'est fabuleux. Je n'ai pu tout voir en effet, mais je reviendrai me passer cette séquence en boucle !
C
émotion<br /> émotion<br /> émotion<br /> que dire de plus?<br /> (moi c'est le PIANO que je préfère etsurtout Glenn...)
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