Je suis Dieu
Je suis le cet homme derrière la fenêtre, nu dans mon univers.
Ma tanière, mon refuge, là je suis seul, libre.
Les murs qui le protègent sont de plus en plus haut ils croissent avec la montée de l’intolérance et la bêtise du monde qui l’environne.
J’en suis le dieu, un dieu sans fidèle, sans disciple.
Seuls les autres dieux, mes amis y sont permis.
Il est peuplé de rêves et de musique.
Il est relié aux autres univers par des fenêtres électroniques, j’en ai la maîtrise, je ne les ouvre que si je le veux.
J’y vis seul avec, le gardien des enfers, mon compagnon et mon protecteur, capable de rester sans bouger comme assoupi pendants des heures, mais l’œil et l’oreille toujours aux aguets. Au moindre frémissement de l’air, à la plus petite variation, il jaillit vif comme l’éclair à mes cotés, prêt à m’accompagner partout, à m’ouvrir la route.
Mais y entrer n’est pas si difficile, de la sincérité, un grand sourire suffisent le plus souvent à abaisser le pont-levis.