Les jumeaux

Twin-brothers by Steven Gilberts

« J’essaie de raconter mon histoire, mais je ne peux pas, je n’en ai pas le courage, elle me fait trop mal. Alors j’embellis tout. »

Je trouve que cette phrase a un sens assez terrible, mais elle est aussi une clef.
La clef qui permet d’ouvrir la boite où sont rangés bien enfouis tous les souvenirs et de les raconter dans une version arrangée.
Mais n’est ce pas, plus ou moins, toujours comme cela?

Cette phrase est extraite d’un bouquin d’Agota Kristof que m’a passé Coumarine ‘la trilogie (parce que ça regroupe 3 bouquins) des jumeaux’.
Comme vous l’avez deviné c’est une histoire assez terrible de jumeaux mais pas seulement. Cela décrit aussi la vie d’un village frontalier occupé par l’armée d’un grand pays frère dans un pays totalitaire. Ce n’est pas le sujet du bouquin mais, c’est son environnement et ce n’est pas sans conséquence.

Comments

[Syl]

phrase terrible, oui; mais souvent le propre de beaucoup de personnes qui tentent de se libérer par l'écriture

[Coumarine]

merci de me rappeler la clé...